> Un peu de géographie...
De Tulear à Morombe, une gigantesque barrière de corail longe la côte. Cette frange côtière abrite le peuple vezo.
En dehors de leur ville centrale - Morombe -, les vezo habitent des villages seulement séparés du canal de Mozambique par la plage, dans des maisons souvent construites en vondro (sorte de jonc) ligaturé sur une structure de roseau.
> Activité économique des nomades de la mer
Marins, les vezo utilisent une pirogue à balancier qui leur permet d'atteindre le récif. Cette embarcation est à voile carrée et dotée d'un seul balancier. Elle est creusée à la main dans un tronc de faible densité.
Les techniques de pêche ainsi que les matériels sont restés traditionnels (harpons, piques, filets).
Le poisson est le plus souvent séché au soleil afin d'être conservé. Il pourra être revendu ou échangé contre du sel, des tissus, du pétrole ou d'autres produits.
Les Vezo - peuple nomade - embarquaient traditionnellement avec leur famille durant la saison sèche (près de 4 mois par an) pour suivre les bancs de poissons. Leur campement se limitait alors à quelques tentes réalisées à partir des voiles tendues sur des perches de bois. Aujourd'hui, les Vezo sont devenus plus sédentaires et partent moins nombreux dans ces campagnes de pêche.
La mystique de la mer vezo est peuplée d'esprits, âmes errantes d'anciens noyés qu'il ne faut en aucun cas offenser sous peine de naufrage. Leur pêche - dont la quantité ne doit jamais excéder les besoins - est gouvernée par les dieux de la mer qui font remonter les prises.
