|

MADAGASCAR : En route vers les Tsingy de Bemaraha
De Antsiraraka à Belo sur Tsiribihina
> De Antsiraraka au village de Saint-Mary.
Le 4*4 arrivé la veille fait l’objet d’une rapide inspection. Les connaissances en mécanique nous font cruellement défaut mais, pour la circonstance, on ne se privera pas de faire hurler le moteur avant de jeter un oeil sourcilleux sous le capot. La boite de vitesse, les freins, les pneus ont l’air ok... il ne nous en faut pas plus pour embarquer et Inch’Allah la Land Rover !
> Le bac de Saint-Mary pour Belo sur Tsiribihina.
Nous arrivons vers midi au village de Saint-Mary, lieu de l’embarcadère pour Belo sur Tsiribihina. La traversée - qui dure environ 1/2 heure -, nous la partageons avec deux jeunes malgaches trés élégantes.
La plus jeune porte un tutu blanc auréolé par la poussière ambiente. Elle est assise contre la roue avant du 4*4, les bras ballants. Scène suggérant une poupée abandonnée par une fille vasaha à coté des jouets de son frère.
La seconde, probablement sa mère, porte un tabaky (masque de beauté). Cette pâte jaune qui protège le visage des effets du soleil, est obtenue par hydratation de l’écorce rapée de l’arbre de Cythère (sakoa). Son port est une obligation pour les femmes sakalava venant d’accoucher, qui doivent alors le garder jusqu’à ce que le masque tombe d’assèchement.
Généralement, les femmes portant le tabaky se dérobent à la vue de mon Contax... comme Germaine avec ses bigoudis roses. Cela n’a pas été le cas aujourd’hui et je leur offre en guise de remerciement un échantillon de parfum (sale réflexe, j’en conviens). La jeune ‘danseuse’ s’en badigeonne de la tête aux pieds. Je prends cette exagération comme une marque de politesse de sa part et regrette presque aussitôt mon geste.
|
|